19 abonnés 89 abonnés L’amant d’un jour, 14 juin 2017, 07:59, par naga Une relation entre un vieux et une jeune n’est pas incestueuse, même entre guillemets. Enfin, l'atmosphère chargée d'échos autobiographiques et cinématographiques de la Nouvelle Vague : on pense à Cléo de 5 à 7 de Varda et à Adieu Philippine de Rozier, pour l'attention sensible portée aux jeunes filles, à l'aube de l'âge adulte : des films dont Garrel cite aussi la référence à la guerre d'Algérie. L'omniprésence des 3 acteurs principaux tous géniaux donnent une vraie profondeur au scénario. Le sujet du film est moins le donjuanisme féminin d'Ariane, jouée par la lumineuse Louise Chevillotte, que le trio qu'elle forme avec son professeur de philosophie, dont elle partage l'appartement, et la fille de celui-ci, Jeanne, qui s'y réfugie après une rupture douloureuse. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com. 57 abonnés Mais aussi cet "Amant d'un jour" dont le beau noir et blanc m'a immédiatement séduit. Préférences cookies | La subtile alchimie composée par le cinéaste prend et captive à nouveau (un peu moins, tout de même, que dans « L'Ombre des Femmes »). Mais ce que je trouve le plus beau, outre encore une fois une très belle photographie qui laisse les tâches de rousseur de Chevillotte briller de mille deux, c'est la tendresse. Quant à Gilles, il se trouve pris entre l'une et l'autre, oscillant, un peu perdu et parfois absent. 57 abonnés Belle scène de danse cependant. On a déjà vu mille fois celle-ci, shootée dans un beau noir et blanc. Lire ses 510 critiques, Suivre son activité 8 abonnés On regrette que le récit ne se focalise pas assez à la fin sur le sort du personnage d'Ariane, jouée avec beaucoup de présence par Louise Chevillotte. Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, De Plus les films de Garrel s'enchaînent, plus ils se ressemblent et ce n'est pas pour me déplaire, parce que tout comme la Jalousie ou l'Ombre des femmes, L'amant d'un jour est vraiment pas mal. L’Amant d’un jour s’inscrit dans la continuité du récent virage négocié par Garrel avec La Jalousie et L’Ombre des femmes, qui dessinent une série de films pointillistes, aussi concis que des nouvelles, brossés dans de splendides lavis en noir et blanc, et consacrés à chaque fois au récit particulier d’un "épisode" amoureux. Jacques Morice . Lire ses 3 730 critiques, Suivre son activité [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=45-23k5LCDg&t=7s[/youtube]. l'une infidèle et infantile, l'autre capricieuse, hystérique et qui a tendance à tourner en rond, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, Avec un sourire, la révolution Bande-annonce (2) VO, Les Fantômes du Belvédère Bande-annonce VF, Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary. Sans rentrer dans les détails de l'histoire ce qui est beau c'est cette capacité à réussir à traiter de quasiment tous les moments de la vie amoureuse, la rupture, le quotidien, les retrouvailles et il s'amuse à les mélanger entre ses différents personnages ce qui donne véritablement une impression de vie, il y a forcément un personnage auquel on va s'identifier vu la quantité de sentiments différents qui est montrée. Lire ses 198 critiques, Suivre son activité Loin de toute pose arty, le noir et blanc chez le cinéaste raconte la précarité affective, la difficulté à se donner entièrement à l’autre et à lui exprimer son amour ou, du moins, la manière dont on voudrait l’aimer. 24 abonnés Raté en salles, séance de rattrapage pour ce nouveau film de Philippe Garrel. Précisément cette simplicité rend évidentes les supplices les plus compliqués. Film le plus accessible de Garrel (et de loin), "L’amant d’un jour" a tout du Garrel 100% pur jus : toujours ce cinéma dépouillé et taciturne à la recherche de la poésie des êtres et des sentiments, toujours ce superbe Scope noir et blanc à la Raoul Coutard, toujours cette magnificence des visages et des jeux de lumière, toujours ces scénarios proto-autobiographiques à base de ménages à trois (un homme face à deux femmes : sa compagne et sa fille, qui ont toutes les deux le même âge ! Certes, les personnages ne passent pas leur temps à pochetronner, autre constante chez HSS. Contact | Avec Mais bien plus que la faiblesse de la forme, c'est le fond qui me gêne: nous voici face à l'archétype du film de mâle à la française, où une demoiselle forcément chaudasse de 23 ans court après son professeur distingué de 51 ans, le drague pendant tout un trimestre mais se heurte à la vaillante résistance du grand homme qui ne mange pas de ce pain-là avant de finir par céder presque par bonté de coeur et de donner à la demoiselle en pâmoison sa dignité de femme, lui offrant enfin une raison d'exister en ce monde, conjuguant paternalisme de bon aloi et leçons de vie savamment distillées. Même si le format est assez court, l'absence d'émotion, le noir et blanc inutile, plongent le spectateur dans un profond ennui. Bref, un film plein de tendresse qui prend le temps, malgré sa courte durée, de montrer ce qu'est un couple sans jamais trop en faire ou être didactique. Pour le reste, c'est de l'archi convenu, du déjà vu de chez déjà vu. Chez Philippe Garrel, c'est toujours aux femmes que sont confiés les meilleurs rôles. Celle ci est toujours présente dans ce film et, cette fois ci, cela fonctionne parfaitement en raison, en particulier, d'une vraie profondeur du scénario et des dialogues. Eric Caravaca trouve ici un beau rôle de maturité, après ses prestations pour Dupeyron, Belvaux et Chéreau. Lire ses 2 272 critiques, Suivre son activité Avec Philippe Garrel, on a le sentiment que toutes sont oeuvre est centrée sur le même sujet, l’amouret surtout la complexité des relations entre les hommes et les femmes.. Mais à l’image d’autres cinéastes comme Woody Allen, Garrel maîtrise tellement son cinéma qu’il se renouvelle constamment. Acteurs : Eric Caravaca, Esther Garrel, Louise Chevillotte Comme il est loin le temps où Eric Rohmer nous parlait de ces sujets, avec intelligence et délicatesse, dans "Les nuits de la pleine lune". L'amant d'un jour est-il pour autant 5 fois moins bon que L'amant de cinq jours de de Broca ? The Wretched rend hommage aux meilleures productions des années 80, que revendiquent régulièrement les deux réalisateurs du film, Brett et Drew T. Pierce. L'hostilité de cette situation de départ se transforme progressivement en rapprochement et entre les différents caractères et sentiments du trio. Toutes les critiques du film L'Amant d'un jour (20) Critiques suivantes . Une vision très parisienne donc, et véritablement consternante. Les dialogues sont aussi plats que pleins de banalités tellement parisiano-compatibles ("Je me suis faite avoir." A young woman returns home after the breakdown of a relationship to discover her father is dating a woman her age. On passera également sur le caractère assez sordide de certaines étreintes consommées dans des endroits peu romantiques. Et la réponse des spectateurs n'en est que plus négative. Elle est tout ce qu’il y a de plus simple, pour ne pas dire de plus pur. On reconnaîtra ici le grand fantasme d'une bonne partie de la gente masculine française passé un certain âge: une fille jeune, docile, sexuelle avant tout, en admiration devant son statut de mâle dominant, rentre-dedans et aguicheuse, qui le supplie presque de la laisser le combler... Comme le dirait une philosophe du niveau de Garrel: non mais allô quoi?? 31 abonnés Légèreté primesautière, vitesse, autodérision : dans "l’Amant d’un jour", le cinéaste filme les états d’âme d’un quinquagénaire confronté au regard amusé de sa maîtresse de 23 ans (...). Trio d'une grande modernité à une époque où les différences d'âge dans le couple et les familles recomposées sont désormais monnaie courante. Lire ses 497 critiques, Suivre son activité Passé maitre dans l'art protéiforme de satisfaire un public de bobos toujours plus esthète, Garrel s'affirme avec l'Amant d'un jour comme le chantre de la souffrance affective. Avec rigueur et mélancolie, Garrel poursuit son exploration des souffrances de l’amour. 10 abonnés Le point culminant est trop vague on regarde aussi Ariane coucher avec un autre jeune homme. Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau, Avec