«  FERRY JULES (1832-1893)  » est également traité dans : Dans le chapitre « Les doctrines impérialistes de la colonisation » Some features of WorldCat will not be available. Voilà que pour restaurer l'autocensure de la liberté d'expression on cite la lettre que Jules Ferry, ministre, adresse aux instituteurs le 17 novembre 1883. L\'influence du positivisme dans l\'oeuvre scolaire de Jules Ferry; les origines de la la\u00EFcit\u00E9.\" ; Biblioth\u00E8que des sciences politiques et sociales.\" ; Biblioth\u00E8que des sciences politiques et sociales\" ; Influence du positivisme dans l\'oeuvre scolaire de Jules Ferry.\" ; Export to EndNote / Reference Manager(non-Latin). Mais atteint en tant que personne, non. 5 http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Place\/paris> ; http:\/\/id.loc.gov\/vocabulary\/countries\/fr> ; http:\/\/id.worldcat.org\/fast\/902721> ; http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Person\/ferry_jules_1832_1893> ; http:\/\/id.worldcat.org\/fast\/1072655> ; http:\/\/id.loc.gov\/authorities\/subjects\/sh85041014> ; http:\/\/viaf.org\/viaf\/211144782960352309196> ; http:\/\/worldcat.org\/entity\/work\/id\/304750662> ; http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Series\/bibliotheque_des_sciences_politiques_et_sociales> ; http:\/\/www.worldcat.org\/oclc\/569153518> ; http:\/\/www.worldcat.org\/title\/-\/oclc\/16258860#PublicationEvent\/paris_m_riviere_1961> ; http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Agent\/m_riviere> ; http:\/\/www.worldcat.org\/title\/-\/oclc\/16258860> ; http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Agent\/m_riviere>, http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Person\/ferry_jules_1832_1893>, http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Place\/paris>, http:\/\/experiment.worldcat.org\/entity\/work\/data\/304750662#Series\/bibliotheque_des_sciences_politiques_et_sociales>. Dans cette longue lettre (consultable ici dans son intégralité), Jules Ferry, alors ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts sous la Troisième République, précise sa pensée aux instituteurs. Lire la suite, Les « palais scolaires » édifiés par la Ville de Paris — trois cents écoles primaires entre 1870 et 1914 — sont de belles bâtisses qui ont prouvé leur qualité, mais leur principal promoteur, s'il n'est pas inconnu des spécialistes, n'a pas encore trouvé le biographe qu'il mérite. Nulle personne ne peut être confondue avec ses opinions. Lire la suite. Retrouvez ici la lettre de Jules Ferry aux instituteurs de 1883, Ferry prend la plume pour répondre dans une lettre mémorable, la liberté de critiquer les religions, quelles qu'elles soient, Lettre de Jules Ferry aux instituteurs, 1883, Catherine Kintzler : “Le terrorisme islamiste considère que l’école est à sa disposition et entend lui dicter sa loi”, François Bégaudeau, Luc Ferry. L'auteur enfonce le clou en opposant le caractère relatif et particulier des croyances héritées des familles, dites "personnelles, libres et variables", au caractère universel des connaissances dispensées par l'école. Sa recherche d'un consensus l'asservit au règne de la doxa ambiante, pour le malheur des idéaux qu'il prétend défendre. [À relire] L’un, professeur de français en ZEP, revendique un enseignement « réaliste », en prise avec la langue orale ; l’autre, philosophe et ancien ministre de l’Education nationale, veut redonner le goût du travail. Les conservateurs tentèrent un coup d'arrêt avant d'être débordés : le 16 mai 1877, Mac-Mahon renvoya le président du Conseil, Jules Simon, républicain modéré et le remplaça par Broglie. “En vous dispensant de l’enseignement religieux, on n’a pas songé à vous décharger de l’enseignement moral : c’eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession.” Samuel Paty, en enseignant la liberté d’expression à ses élèves, poursuivait dignement la mission de Jules Ferry. Un communiste peut être choqué par l'amalgame entre communisme et stalinisme, et par le "Livre noir du communisme" qui cultive cet amalgame, mais il ne peut ester en justice en prétendant qu'il se sent injurié ou insulté par une telle caricature de son idéal. © Simon Lambert/Haytham-Réa. Jules Ferry ne distingue pas le consensus d'opinion - réalité de fait soumise à l'idéologie dominante - et l'accord raisonné sur des principes - réalité de droit qui n'advient que par une réflexion exigeante. À la place, une innovation du ministre de l’Éducation de l’époque, Jules Ferry, “l’instruction morale et civique” ; l’ancêtre de l’EMC, le cours d’éducation civique qui coûta la vie à Samuel Paty. Vous êtes toujours plus nombreux à lire Marianne sur le web,  : […] Les républicains opportunistes qui sont au pouvoir depuis 1879, liés pour quelques-uns aux milieux d'affaires, considèrent que la politique coloniale permet d'at. La finalité de la séparation laïque est formulée clairement : c'est l'émancipation. En 1883, Ferry prend la plume pour répondre dans une lettre mémorable. L'illusion serait de croire que l'universalité visée par l'École laïque est déjà réalisée dans un consensus donné, alors que par définition elle a le sens d'une exigence critique. Lire la suite, Dans le chapitre « La crise du 16 mai 1877 et la République des républicains » Far from being a weapon against religion, this text returned all religions to the private sector and established state secularism in the public sphere. 13/11/2020 à 19:25. Lire la suite, Dans le chapitre « Première période d'expansion » C'est la « République des républicains ». S'il se plie à la recommandation de Jules Ferry il s'interdira de défendre les principes universels qui se fondent sur les droits de l'être humain, ce qui videra l'enseignement moral et civique de toute substance, tout en consacrant un conformisme servile. La loi Goblet du 30 octobre 1886 parachève les lois Jules Ferry en confiant à un personnel exclusivement laïque l'enseignement dans les écoles publiques, remplaçant les instituteurs congrégationnistes. Il faudra attendre le renouvellement [...], 1  On a froid dans le dos quand on songe au rôle de certains "parents d'élève" dans le meurtre de Samuel Paty. le tout sur un site débarrassé de toute publicité. Oubliant qu'elle l'est déjà par le droit qui réprime à juste titre l'injure raciste et l'insulte aux personnes, on feint de croire que cela ne suffit pas. Le 15 janvier 1850, Victor Hugo, dans son célèbre discours contre la Loi Falloux qui organisait le contrôle du clergé sur les écoles, a réfuté par avance la conception de Jules Ferry. C'est celui  de règles sans lesquelles une communauté humaine sombre dans l'oppression et l'injustice. The subject field is required. http:\/\/www.worldcat.org\/oclc\/16258860>. Comment Jules Ferry peut-il ainsi soumettre l'école aux préjugés de la société civile et imaginer malgré tout défendre un idéal universaliste? Mais ils ne sont pas non plus relatifs comme les options spirituelles particulières. A fundamental value and essential principle of the Republic, secularism is a French invention. Nous sommes en 1882 et une loi vient de supprimer l’enseignement religieux à l’école. Pourra-t-il affirmer l'égalité des sexes à rebours du patriarcat sacralisé par l'Église? Le nazisme hier, l’islamisme aujourd’hui ont fait voler en éclats la croyance héritée des Lumières selon laquelle le progrès de la civilisation et des connaissances entraînerait celui de la moralité. Voilà où conduit l'installation virtuelle des parents d'élève au sein de l'école, qui plus est dans la tête des instituteurs, alors même que sa mission émancipatrice doit le maintenir à l'abri de toute mise en tutelle. 4  Faut-il rappeler qu'aucune femme n'accouche d'un élève? Il précise même: "Vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille". "Appendice" (p. [200]-254) includes a selection of Ferry's letters, articles and speeches. L'école aujourd'hui, Luc Ferry : “La culture n’a jamais empêché quiconque d’être un salaud”, Luc Ferry : “Vers un gouvernement d’union nationale composé de têtes de série”, L’étrange volte-face de Vincent Peillon sur la laïcité, François Burgat: « L'analogie entre fascisme et islamisme ne tient pas », Frédéric Worms : “L’image seule plus les réseaux sociaux, cela peut donner lieu à la guerre civile”.