Allégation : les exercices nucléaires de l'OTAN violent le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Après la fin de la Guerre froide, un vent nouveau a soufflé sur l'OTAN, avec l'arrivée de nouveaux membres et l'instauration de nouvelles pratiques de travail – des changements clairement exprimés par l'adoption de nouveaux concepts stratégiques, en 1999 puis en 2010. À partir de ce moment-là, ils ont décidé de redévelopper le renseignement et leur action de déstabilisation de l'Occident. Ces armes demeurent en permanence sous la garde et sous le contrôle des États-Unis. Est également visé ici l'engagement pris par celle-ci, et réaffirmé au sommet de Varsovie, de « ne pas chercher la confrontation et de ne représenter aucune menace pour la Russie ». Ce dialogue contribue à la prévisibilité de nos relations. En août 2015 a été inauguré à Krtsanissi le Centre conjoint de formation et d'évaluation (JTEC) OTAN-Géorgie, mis en place pour contribuer à la formation des personnels de la Géorgie et à leur interopérabilité avec les pays de l'Alliance. Allégation : l'OTAN a abandonné le projet STANDEX. La note indique que le niveau d'activité du renseignement russe est aujourd'hui revenu à ce qu'il y avait au moment de la guerre froide, aussi bien en termes d'effectifs que de moyens consacrés. Dès juin de cette année, un accord de défense entre le président Donald Trump et le président polonais Andrzej Duda avait créé les conditions logistiques nécessaires à un déploiement aussi massif de troupes. Allégation : l'opération aérienne de l'OTAN en Libye était illégitime. Elle se caractérisait par l'existence de deux blocs idéologiques qui s'opposaient, par la présence massive et permanente de forces armées en Europe, et par la domination militaire, politique et économique qu'exerçait l'Union soviétique sur la quasi-totalité de ses voisins européens. Par ailleurs, le secrétaire général de l'OTAN et la secrétaire générale déléguée s'entretiennent régulièrement avec leurs homologues russes. (FREDERICK FLORIN / AFP), Les Russes ciblent d’autant plus les Français qu'ils ont la réputation d’être assez faciles à retourner. Grâce à l’équipe talentueuse du ministère des finances du pays, ils disposent des fonds nécessaires pour atteindre cet objectif. Aucun membre de l'Alliance ne peut décider du déploiement des forces d'un autre Allié. Les «exercices» complétés au cours des derniers mois se sont déroulés sous l’enseigne de la préparation à la guerre contre la Russie. Il ne représente pas une menace pour la capacité de dissuasion stratégique de la Russie. La communauté internationale soutient de diverses manières le gouvernement afghan, afin de l'aider à assumer cette responsabilité, notamment dans le cadre de l'ONU et de l'Union européenne. L’exercice naval BALTOPS en mer Baltique, également ouvertement dirigé contre la Russie, a été dirigé cette année pour la première fois par la deuxième flotte américaine, tristement célèbre à l’époque de la guerre froide et qui a été rétablie l’année dernière. Ces deux opérations sont menées sous mandat de l'ONU, avec l'assentiment du Conseil de sécurité, dont la Russie est membre. Pour les Russes, l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan, aussi appelée Alliance atlantique, qui regroupe la plupart des pays d’Europe, ainsi que la Turquie, les Etats-Unis et le Canada) est désormais perçue comme "une machine de guerre" au service des Américains. Par ailleurs, pour intimider ses voisins, la Russie a conduit des exercices d'alerte (SNAPEX) de grande envergure, qui ont mobilisé des dizaines de milliers de soldats. Dans les faits : L'opération dirigée par l'OTAN a été lancée en vertu de deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (résolutions 1970 et 1973), qui se référaient au chapitre VII de la Charte des Nations Unies et qui n'ont suscité, ni l'une ni l'autre, l'opposition de la Russie. Résistant gaulliste, il travaille dans des cabinets ministériels, puis à l’Otan. Le 21 août 2020, un lieutenant-colonel français en poste dans une base de l’Otan près de Naples a été mis en examen pour intelligence avec une puissance étrangère, collecte et livraison de renseignements. Les déclarations au travers desquelles la Russie menace de prendre des Alliés pour cible en raison de la défense antimissile balistique de l'OTAN sont inacceptables et contre-productives. Pas un seul n'a demandé à quitter l'Organisation. Dans les faits : chaque pays qui devient membre de l'OTAN s'engage à respecter les principes et les politiques de l'Alliance. De fait, l'article 13 du Traité de Washington accorde explicitement aux Alliés le droit de quitter l'Alliance. L'élargissement de l'Organisation a contribué à étendre la démocratie à travers le continent et à faire progresser la sécurité et la stabilité. Mais pourquoi la Russie cherche-t-elle à obtenir des informations de première main sur l’Otan ?