La mythologie romaine a également été influencée à l’origine par les divinités de la mythologie étrusque, comme Mnerva qui est devenue Minerve ; et au fil du temps les Romains ont adopté des dieux d’autres origines, comme la déesse égyptienne Isis, ou le dieu perse Mithra qui était très honoré dans l’armée romaine. Malgré l'influence hellénistique, plusieurs divinités locales ont subsisté, notamment dans le culte de Janus, de Saturne, de Quirinus et le culte privé de Vesta ou des dieux Lares. La mythologie romaine reprend en grande partie les légendes de la mythologie grecque. Épouse de Cronos ; mère de Zeus, Héra, Hestia, Hadès, Déméter et Poséidon. Commandée par Auguste à Virgile, l'Énéide a surtout pour but de montrer le caractère divin de Rome et l'ascendance divine de la gens Julia (à laquelle appartient Auguste). Ses fonctions sont de protéger contre le feu destructeur et de veiller au feu civilisateur, et son épouse est la déesse Vénus. Rome ayant largement assimilé la culture hellénistique, il est difficile de cerner les croyances des premiers Romains. Mais ces récits, datés et situés dans une perspective proche, n'en étaient pas moins en grande partie fictifs et hérités du temps où Rome n'existait pas encore, et ils n'en remplissaient pas moins le même rôle que, chez les Grecs et les Indiens, les récits prodigieux : ils justifiaient, ils authentifiaient les rituels, les lois, les mœurs et toutes les composantes de la société romaine, du caractère et de l'idéal romains ; ils distrayaient aussi les fils de la louve (et il ne faut pas négliger ce service des mythes), tout en les confirmant dans leur estime d'eux-mêmes et dans une belle confiance en leurs destins. Ils n'avaient pas d'histoire et leur nom se réduisait souvent à celui de la vertu qu'ils incarnaient : Victoire, Abondance, etc... Les premiers dieux romains étaient ceux de la nature. Ce qui est important, pour les Romains, c'est d'obéir aux rites (la praxis) plus que d'expliquer l'origine des choses et de croire au niveau individuel. A ses débuts, la mythologie romaine reposait essentiellement sur les mythes concernant l’histoire de Rome. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Mais malgré l'absence de cosmogonie ou de théogonie d'origine romaine, la mythologie romaine n'en existe pas moins, notamment à travers un grand nombre de récits de fondations de cités[3]. Il sera plus tard assimilé à Romulus divinisé. Pratiquement, c'est dans les deux premiers livres de Tite-Live qu'il faut chercher l'équivalent des théogonies et des cosmogonies d'autres peuples indo-européens. La mythologie romaine décline au sein des croyances romaines à mesure que le christianisme prend son essor autour de la Méditerranée. Donc si vous cherchez des éléments sur la mythologie traditionnelle comme (Jupiter / Zeus) vous devez vous reporter aux pages sur la mythologie grecque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie romaine a été relatée dans le livre Aeneid. Vulcain, identifié au dieu grec Héphaïstos est le dieu forgeron. La dernière modification de cette page a été faite le 14 octobre 2020 à 10:27. Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. La légende donne également une origine divine à Rome, Mars étant le père des jumeaux. Aujourd'hui, on considère cette religion polythéiste comme éteinte, ce qui n'empêche pas ces différentes figures de la mythologie d'être souvent mentionnées dans des œuvres artistiques. La mythologie romaine ou latine est l'ensemble des légendes et des mythes de la Rome antique. On peut citer parmi les plus célèbres celles de l'enlèvement des Sabines, de Tarpéia (peine de mort pour les traîtres), de Clélie, d'Horatius Coclès et de Mucius Scaevola, de Lucrèce (fin de la royauté à Rome) et celle du combat des Horaces et des Curiaces. Ceux-ci siègent sur le Mont Olympe. Les Romains n'avaient pas vraiment une imagination débordante et voulaient des dieux utiles. Déesse de la Nature, l’Agriculture et de la Fertilité. Clio est la Muse de l’Histoire ; Calliope, la Poésie héroïque et l’Éloquence ; Euterpe, la Musique ; Thalie, la Comédie ; Melpomène, la Tragédie ; Terpsichore, la Danse ; Érato, la Poésie lyrique ; Uranie celle de l’Astronomie ; Polymnie, la Rhétorique. Protecteur des troupeaux contre les loups (d'où son second nom Lupercus), il sera honoré durant les Lupercales jusqu'en 496. La dernière modification de cette page a été faite le 9 novembre 2020 à 16:31. Cet article contient une ou plusieurs listes. Père de Zeus, Hadès, Poséidon, Héra, Déméter et Hestia. Il n'y a pas de lieu ni d'activité sans un dieu. Son corps est difforme, mais, il réussit à épouser Vénus, la déesse de la beauté. La majorité des divinités du panthéon romain a très tôt subi l'influence de la Grèce antique et les divinités locales (ou « indigètes »), à quelques rares exceptions, ont souvent été assimilées à leurs homologues grecs[1]. La Pax deorum (paix avec les dieux) était impérative. Liste des divinités de la mythologie grecque, Liste de créatures fantastiques de la mythologie grecque, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mythologie_gréco-romaine&oldid=176417379, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mythologie : Site de référence sur la mythologie grecque, romaine, nordique, égyptienne. « Rome a eu sa mythologie, et cette mythologie nous est conservée. Déesse de la Germination, de l’Amour, des Plaisirs, de la Beauté, et de la Séduction. Culture Rome antique. », — Poul Anderson, La Rançon du temps (2008)[6]. Profondément lié au mythe de l'âge d'or, Janus serait le roi latin ayant accueilli Saturne lors du règne de celui-ci sur terre. Cependant, l'influence de la culture grecque a fait que de nombreux dieux romains, dont la figure originelle nous est aujourd'hui difficile à entrevoir, ont récupéré les attributs de dieux grecs et en sont devenus les stricts homologues. Tandis que la Grèce et l'Inde développaient en images grandioses ce qu'elles croyaient avoir été la genèse et les temps du monde, les chaos et les créations, l'œuvre et les aventures des dieux organisateurs du « Tout », Rome a prétendu simplement retracer, avec la simplicité de procès-verbaux, ses propres débuts et ses propres périodes, sa fondation et ses progrès, l'œuvre et les aventures des rois qui, croyait-elle, l'avaient successivement formée.