Et d'une chaîne de TV qui a essayé de surfer sur ce succès avec une série. Epuisant, mais d’une richesse incroyable pour qui aime le cinéma fantastique classique. De quoi ça parle : Lorsqu'il accepte l'invitation à dîner de son ex-femme, dans une maison chic de Los Angeles où elle vit avec son nouveau mari, Will ne se doute pas qu'il va affronter une nuit étonnante et cauchemardesque. Ça te plaira si t’aimes : Les films qui déraillent à force de vouloir trop donner, comme Aliens, le retour et Wolf Creek 2. Fraîchement découvert grâce au succès surprise de Saw, le jeune réalisateur s’essayait alors à l’horreur gothique, confirmant son amour pour le cinéma de genre, mais aussi pour une certaine grandiloquence. Ex. Magnifiquement mis en scène, le film livre des moments d'une poésie folles au milieu des terrifiantes hallucinations et de cet anxiogène labyrinthe mental. De quoi ça parle : D'un homme, qui veut en filmer un second, sans avoir forcément les meilleures intentions du monde. On pense notamment à « Marianne », « The Haunting of Bly Manor », « American Horror Strory »,  « The Walking Dead », « Ratched » ou bien encore nouvelle série française « La Révolution ». A condition d'accepter ce parti pris, Wounds est alors une proposition envoûtante, déroutante et fascinante, comme un superbe cauchemar livré sans mode d'emploi, qui laisse le spectateur tomber et sombrer avec les personnages dans ce vertige de l'angoisse. Ça te plaira si : t'as envie de détruire l'image de Mary Poppins qui persite dans ta mémoire depuis ton enfance, où celle de Maman j'ai raté l'avion. Le film contamine progressivement le spectateur pour l’abandonner dans une réalité alternative, qui souligne toutes les absurdités de notre monde, mais en souligne également les douces bizarreries. De quoi ça parle : Un homme, petit fermier du début du XXe siècle, survit difficilement et travaille sans relâche. Sans grande finesse psychologique, le long-métrage de Yeon Sang-Ho propose une atmosphère angoissante où les personnages tombent les uns après les autres, comme des mouches intoxiquées. De quoi offrir un petit cauchemar bien senti. Notre dossier sur le film : classique ou plaisir coupable ? Pas de quoi révolutionner le genre, mais le public a crié et en a demandé plus. De quoi ça parle : De Sydney Prescott, aimant à psychopathes porteurs de masques inspirés par Le Cri de Munch. La famille Andrews surfe sur la vague de Sans un bruit, n’avance jamais vraiment en silence, échoue à rejouer la psychose des Oiseaux d'Alfred Hitchcock et pédale dans la semoule épaisse d’un scénario lourdingue et ubuesque. : Pourquoi c’est bien :  Entre la production cauchemardesque de Fast & Furious 7 et le blockbuster ultra-complexe Aquaman, James Wan a eu besoin de souffler et de se défouler. Ils vont devoir trouver la sortie, et éviter des pièges diaboliques. Les cinéphiles ne seront pas en reste. Films d'horreur. Ça te plaira si t’aimes : Les films adaptés de Stephen King encore, les films de séquestrations, Curve, 10 Cloverfield Lane, Devil. Pourquoi c’est bien : Tentative aussi intelligente que maladroite d'emmener la figure du spectre autre part, avec son étrange mort-vivant, ses créatures à peine humaines et son idée que plusieurs dimensions sont imbriquées les unes dans les autres (faisant du monde une sorte de caléïdoscope) Terrified aborde avec une franche originalité l'idée de la possession. "Bon, il est pas ouf ce film mais je suis accroché alors j'ai rien d'autre à faire de toute façon". Pourquoi c'est bien : Parce que si vous vous êtes toujours demandé pourquoi David Lynch fascinait autant, commencer par le film qui l’a fait connaître est un bon point de départ. Annabelle, c'est un peu bof mais bon, ça reste un obligatoire ces dernières années. C’est plus fort que vous, lorsque vous décidez de vous installer devant votre télévision c’est forcément pour regarder un film d’horreur. Mais dans leurs rêves, un gros taré habillé comme un plouc les massacre. ), les détails diaboliques (les spectres "cachés") et les dialogues déchirants. Comment rendre ces films d'horreur encore plus terrifiants? Néanmoins, sitôt le récit bien lancé et la dynamique de maison hantée sur de bons rails, il nous rappelle qu’il demeure un artisan efficace, capable de transformer un récit somme toute très classique en cruel train fantôme. On y retrouve de gros morceaux de Stephen King, mais aussi un art de l'adaptation impressionnant (le cinéaste sait citer sans jamais recycler les oeuvres matricielles de Shirley Jackson et Robert Wise). La série est un bijou de mise en scène et d'écriture acérée, dont la mélancolie marque durablement le spectateur. On avait tort, puisqu’après ce premier film caricatural, pompeux et assez malhonnête dans la construction de son twist, le metteur en scène est revenu avec ce conte horrifique qui s’attaque au genre en le rongeant à l’os, avec une simplicité et une intelligence bienvenues. De quoi ça parle : Un scientifique peu recommandable lâche par erreur un parasite de sa création au sein d'une luxueuse résidence urbaine. Toujours bien séparer l'artiste de son oeuvre. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Thomas Jane de retour chez Stephen King après notamment The Mist. Mais aussi parce que le réalisateur a apporté un soin tout particulier à la photographie et au découpage. Film d'horreur d'une nature impossible à décrire pour ne pas en gâcher l'aura, The Invitation est une très belle surprise, menée par un Logan Marshall-Green (Prometheus, Quarry) fantastique. Ça te plaira si t'aimes : Sans un bruit évidemment, c’est le même concept. , le jeune réalisateur s’essayait alors à l’horreur gothique, confirmant son amour pour le cinéma de genre, mais aussi pour une certaine grandiloquence.