Le parc est tellement grand ! Ghislain de Castelbajac devant le portrait d’un de ses ancêtres. Mes parents le louaient régulièrement pour des séminaires et des mariages. Upon the course of these deals, he has been named Managing Director and board member of various funds and ventures. ». A ce prix-là, l’ancien assistant metteur en scène a prévu « un gag toutes les minutes trente, même si cela ne marche pas à tous les coups », déplore-t-il comme un acteur déçu quand le public n’est pas réceptif. Tous droits réservés. Une charge écrasante, surtout quand on est seul ! Le comte Philippe de Chastellux, 66 ans, en a hérité il y a dix ans, lorsque son oncle aveugle et sans descendants a fait appel à lui en urgence pour s’occuper du domaine et signer des ­papiers à sa place. © Copyright Paris Match 2020. Au total, une somme astronomique de 70 000 euros chaque année en taxes d’habitation, impôts fonciers, assurances et salaires… Sans compter les imprévus météorologiques (tempêtes, dégradations) et les travaux de restauration : un chantier sans fin pour lequel l’héritier débourse « 100 000 euros en moyenne » par an. Une somme de 15 000 euros qui va lui mettre le pied à l’étrier. » Dans sa forteresse autrefois ­imprenable, Philippe porte seul le poids de l’histoire ­familiale, comme 27 générations avant lui. C’était très dur de vivre à côté d’une scène de crime. Philippe partira ensuite s’installer dans les Pouilles pour ses vieux jours. » Depuis dix ans, le ­châtelain est abonné à l’avis à tiers détenteur (ATD) qui permet au Trésor public de se servir directement sur son compte en banque. La nounou qui m’accompagnait a eu très peur, elle n’est pas restée, moi, oui. « Au début, je n’arrivais même pas à régler mes notes de téléphone ou d’électricité, le fisc me prélevait tout. One of the landmark assets he manages is the second largest Bordeaux fine wines fund. Alors, tous les moyens sont bons pour remplir les caisses. ­Ghislain de Castelbajac, 43 ans, l’un des cousins du célèbre créateur de mode Jean-Charles de ­Castelbajac, a hérité de la propriété sans y avoir été vraiment ­préparé. Sa façon à lui d’exorciser le mal. « Mes parents étaient deux aventuriers, ce château était leur dernière aventure, un projet de vie à part entière. « Dans ces familles, les arrière-grands-parents avaient la belle vie, les grands-parents un peu moins, les parents ont commencé à avoir des difficultés et les ­derniers ­essuient les plâtres », explique Annie Gondras, spécialiste du patrimoine historique. Philippe de Chastellux en sait quelque chose… « Quand j’ai hérité, je ne me suis pas posé de questions. Ghislain réfléchit aussi à la mise en place d’un parcours d’énigmes dans les caves voûtées qui pourrait multiplier par sept le nombre de visiteurs, passant de 3 000 à 20 000 par an ! Visite guidée avec deux propriétaires. » calcule-t-il. Ghislain mesure le prix à payer : « Pour être propriétaire de ce château, il faut pouvoir sortir 25 000 euros en moyenne chaque année, rien que pour avoir le droit d’y habiter ! Henri IV vint dormir plusieurs fois dans cette chambre. » ironise-t-il, cabotin. L’humour potache, l’homme l’a cultivé avec les plus grands, des Charlots à Louis de Funès : 35 films au total. He was the author of numerous reports and responsible for tasks on sensitive issues concerning the region, during the tumultuous period of 2000-2005 in the Middle-East. Le monument est classé, mais son oncle n’a pas ­respecté le contrat avec l’Etat : ouvrir le château au public au moins 80 jours par an. Ghislain de Castelbajac devant le château de Caumont, classé monument historique, dans le Gers. L’âme du château de Caumont, dans le Gers, n’est plus en paix depuis le meurtre de sa dernière propriétaire, la ­vicomtesse Michèle de Castelbajac, en novembre 2014.