La Constitution Deo Auctore (15 décembre 530) en établit les objectifs. n. è. devant la quaestio de repetundis, pour enrichissement personnel et abus de pouvoir, Cicéron étant l’avocat des Siciliens), celui d’Apulée (Pro se de magia : il a été accusé de magie en 158-159 de n. Hoët-Van Cauwenberghe (dir. 31L’approche présentée par Luigi Pellecchi est différente. C'est un exemple pratique et non une illusion. Cette période fut marquée par une prospérité et une équité absolues : les hommes vivaient de cueillette sans avoir à travailler, ne connaissaient pas la guerre et vivaient en harmonie avec les dieux et la nature. Elle punissait particulièrement les humains qui se vantaient de leurs dons ou faisaient mauvaise image aux dieux.. Agamemnon fut une victime bien connue, car il s'était vanté du succès de la guerre contre Troie remportée par les grecs. Dans la mythologie romaine, c’est la déesse Iustitia qui était la personnification divine de la justice. L’Empire romain : les résumés et la fiche de révisions A retenir : les pouvoirs de l’empereur Après la mort de César, son fils adoptif Octave a pris le pouvoir. 9Pour les lecteurs familiers de l’allemand, Hans-Albert Rupprecht propose une introduction à la documentation papyrologique, avec des éléments touchant au droit et à la justice à l’époque romaine : Kleine Einführung in die Papyruskunde, Darmstadt, 2005. On trouvera des éléments de synthèse, ainsi que des bibliographies et une sitologie, dans Roger S. Bagnall, « Papyrology », dans The Oxford Handbook of Roman Studies, A. Barchiesi and W. Scheidel (ed. Un ouvrage collectif présente des procès célèbres : Ulrich Manthe, Jürgen von Ungern-Sternberg (hrsg. Rome possède ses propres mythes, souvent liés à sa fondation et à son histoire. 15Le “code” désigne un recueil de lois dont l’objectif est double : le rendre facilement consultable et avec une autorité qui n’est pas contestable.Les premiers Codes sont le Code Grégorien et le Code Hermogénien, qui portent les noms des jurisconsultes d’époque tétrarchique. également CCG (Cahiers du Centre Glotz) 21, 2010, p. 155-204. AccueilDossiersVaria2013L’histoire de la justice à Rome e... 1L’histoire de la justice dans la Rome antique passe souvent par l’étude du droit romain, au sein d’écoles allemandes, italiennes et françaises qui ont formé des générations de juristes et d’historiens du droit, et nourri leur réflexion. J.-P. Coriat2 (« Consolidation et précodification du droit impérial à la fin du Principat », dans La codification des lois dans l'Antiquité. Chauvaud et P. Prétou (éd. Recht (Methoden, Schulen, Einzelne Juristen), Hrsg. ), Paris, Ecole Nationale des Chartes, Coll. 2, 2). Agrégée d’histoire et maître de conférences en Histoire romaine à l’Université Paul-Valéry Montpellier III et membre de l’EA 4424 – CRISES, Hélène Ménard a travaillé sur l’ordre public à Rome et dans les villes de l’Occident romain à l’époque impériale. Malheureusement, elles sont DEUX. 19La réflexion sur l’évolution de la justice dans les sociétés antiques et sur la place croissante de l’État s’appuie sur le passage de la vengeance à la peine. Si son ouvrage ne propose pas une synthèse sur la justice dans l’Antiquité tardive, des chapitres importants sont consacrés à l’application de la justice (procédures, châtiments) et aux juges – notamment un chapitre sur le juge corrompu. Chauvot, J.-M. Salamito, D. Villancourt (éd. Studi sulla giurisdizione criminale dei governatori di provincia, a cura di Dario Mantovani e Luigi Pellecchi, Pavia, Iuss Press, CEDANT-7, 2010, p. 3-44.Le rôle du gouverneur en matière judiciaire, bien souligné dans les travaux de Julien Fournier, est également analysé par Frédéric Hurlet (« Tra giurisdizione cittadina e giurisdizione imperiale : la sfera di competenza del proconsule », Studi classici e orientali LVI, 2010, p. 231-253). J.-C.) », Mediterraneo antico : economie, società, culture (rivista internazionale di storia antica) 12/1, 2009, p. 227-256.Il convient également de consulter G. P. Kelly, A History of Exile in the Roman Republic, Cambridge, Cambridge University Press, 2006. The Ancient and Medieval Worlds », in The Oxford History of the Prison. 12Les œuvres des juristes sont connues de façon lacunaire et dispersée, essentiellement à travers les compilations tardives. 26Les travaux sur la justice dans l’Antiquité tardive portent essentiellement sur quatre points :- Les codes tardifs (cf. J.-C. : actes de la table-ronde autour de l’œuvre d’André Chastagnol, Paris, 20-21 janvier 1989, Rome, CEFR-159, p. 91-113 (http://www.persee.fr/​web/​ouvrages/​home/​prescript/​article/​efr_0000-0000_1992_act_159_1_4229). Livre XVI – Les lois religieuses des empereurs romains de Constantin à Théodose II (312-438), Paris, SC n°497, 2005 ; Code Théodosien (I-XV), Code Justinien, Constitutions Sirmondiennes – Les lois religieuses des empereurs romains de Constantin à Théodose II (312-438), Paris, SC n°531, 2009).Plus récemment se sont tenus des colloques internationaux, en plus du colloque de Nanterre publié en 2009 (CEFR- 412, mentionné ci-dessus) :- Colloque de Lille : Sylvie Crogiez-Pétrequin, Pierre Jaillette (éd. « Par la justice de Dieu, dit-il, je comprends ce qui peut être approuvé devant le tribunal de Dieu ; comme, au contraire, les hommes sont accoutumés à la justice de l’homme, c’est-à-dire à ce qui est tenu pour justice, estimé justice dans l’opinion des hommes » (Rom.