Le temps des destinées singulières étant révolu, une sorte d’ouverture vers d’autres peuples serait proposée au peuple Weg-Nok pour se donner un peu plus de contenance et de ressources afin d’embrasser le monde dans toutes ses potentialités au lieu de s’abandonner à la mort. This page was last edited on 5 March 2017, at 13:01. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Elle symbolise la richesse et la puissance. Le Makossa et l'Ambassibey la première originaire du wouri et la seconde du Nkam, ont aujourd'hui une renommée internationale. Files are available under licenses specified on their description page. Le Djingo, est une danse initiatique ou rituelle exécutée la nuit en vue d'exorciser ou de découvrir quelque chose. La mort trouve une grande place dans l’œuvre Pondah et lui donne une valeur tragique. Elle a connu sa révolution grâce au peuple Bassa qui l'exécute avec allégresse. Elle symbolise la richesse et la puissance. Parler de la transculturalité d’une œuvre littéraire c’est se souvenir au préalable que la littérature est en avance sur son temps. On peut citer entre autres, le Lali (Mendjouong Lali) qui est une danse guerrière Bamiléké exécutée par les hommes sensés protéger le village contre les envahisseurs, le Mendougwara une danse des griots Bamoun, et le Nsi une danse rituelle des jumeaux dans l'ouest du Cameroun. From Wikimedia Commons, the free media repository, Bundesarchiv Bild 163-229, Kamerun, Maskentanz der Duala.jpg, Danse traditionnelle du cameroun +++++.jpg, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=Category:Dance_of_Cameroon&oldid=236084545, Creative Commons Attribution-ShareAlike License. Elle a connu sa révolution grâce au peuple Bassa qui l'exécute avec allégresse. Quant au transculturel de la littérature enfin, nous l’avons perçu dans le message qu’aurait pu vouloir transmettre Louis Marie Ongoum : celui du non enfermement dans les traditions. ASSIKO made in Cameroun/ danse traditionnelle des MASSA. Il est un être que l’on ne peut pleurer s’il venait à quitter le monde brièvement pour le pays des morts. Il était question dans tout notre travail de dire ce qu’il y avait de local et de global dans l’œuvre Pondah de Louis Marie Ongoum. Publié dans Chez les peuples sawa, l'Essèwe s’exécute à l'occasion du décès d'une personne âgée. Le local dans le roman africain est déjà et avant tout cet arrière-plan culturel indicateur d’une certaine identité, d’un réceptacle traditionnel reconnaissable au travers de nuances, de portraits, de figures ou simplement des éléments empruntés plus ou moins directement des aspects frappants de l’oralité et des traditions culturelles africaines. Cette musique est toujours accompagnée de pas de danse. 18 juillet 2011 Le Tso ou Zen est une danse guerrière exécutée dans les chefferies Bamiléké par les notables. Le Djingo, est une danse initiatique ou rituelle exécutée la nuit en vue d'exorciser ou de découvrir quelque chose. Les danseurs sont habillés en peaux de panthère, en pagne (le souo), en gandoura de grande valeur et coiffés de chéchia. Du fait de l’environnement de sa création, marqué par la course du pays (le Cameroun) vers le modernisme afin de juguler la crise économique déjà à ses trousses, peut-on montrer une certaine ouverture de l’œuvre littéraire à la réalité mondiale ? Si l’on peut nommer par global par symétrie au globe et par déduction à la culture largement partagée et vécue dans la globalité des pays du monde par l’intermédiaire d’une certaine globalisation ou mondialisation de la culture dite occidentale, il existe très peu d’exemples de cette culture globale dans l’œuvre Pondah de Louis Marie Ongoum. Dans l’introduction à son ouvrage intitulé Panorama du roman africain, Charles Larson affirmait déjà dans les termes suivants, ce qui marquait à son avis l’ensemble de la création littéraire des écrivains africains de la « première heure » jusqu’à nos jours : Si nous considérons la littérature comme un produit de l’expérience collective de la société dans laquelle vit un écrivain – de la somme des idées et des expériences présentes dans la conscience totale d’une société – alors, l’écrivain africain est bien le chroniqueur de cette ouverture progressive du monde africain qui s’éloigne de la société villageoise refermée sur elle-même pour aller vers une conception du monde aux horizons plus vastes. A l'origine, elle était exécutée par des jeunes filles en âge de se marier à côté des hommes chantant des airs qui traduisent la méfiance envers les jeunes filles ; car ceux-ci étaient supposés en choisir une pour le mariage. L’individu se livre à plusieurs activités parmi lesquelles la culture des champs, la pêche, la chasse auxquelles s’ajoute le respect du calendrier social du village en ce qui concerne l’effectivité des jours de marché, les jours consacrés aux réunions dans les cases de la chefferie, celles réservées aux danses ou aux sociétés secrètes (les sociétés des initiés possesseurs de totems dans lesquelles appartient Pondah). danse culture vie sociale sont mis à nu SAMEDI 30 MAI 2020 - 10H à 20H. La vie sociale avec son cortège d’habitus y est racontée dans un souci de détails frappants. S’il faut voir en le terme « local », une référence aux caractères particuliers et identitaires qui font qu’une œuvre littéraire ait une localité, des éléments propres à une certaine géo-culture aisément décelable par ses éléments traditionnels, qu’y a-t-il de local dans Pondah ?