A partir de 828, l’Empire carolingien administre une réorganisation des marches du Frioul et se désintéressent progressivement de la Dalmatie, ce qui donne donc l'opportunité aux différents duchés « croates » d’obtenir une autonomie relative. Disputée entre les Empires français, russe et autrichien lors des campagnes de Dalmatie (1806-1814), elle fait finalement retour à l'Autriche au traité de Vienne en 1815. Après plusieurs années de conflits les Slaves « l’emportèrent et massacrèrent une partie des Avars, et contraignirent les autres à se soumettre ». En 1944–1945 les partisans yougoslaves reprennent la Dalmatie aux Oustachis d'Ante Pavelić. Les Lombards, population germanique, s'installent au VIe siècle en Pannonie (la grande plaine pannonienne se situe autour de la Hongrie actuelle et englobe notamment le nord de la Croatie) en Italie. La Dalmatie dans l'Empire romain, vers 120.  : […] En outre, un témoignage de Constantin VII nous informe que les Slaves de Dalmatie ont commencé à être christianisés « au temps de leur prince Porinos », après la mort d'un personnage nommé « Kotzillis ». De sorte que l’on observe, dès le VIe siècle, des flux migratoires slaves en direction de l’Europe centrale et des Balkans. En effet dès la fin du VIIIe siècle – alors que la Dalmatie était jusque là majoritairement l’objet des influences de l’Empire romain d’Orient et du Khaganat avar – la majeure partie du territoire passe sous domination franque en 803. La fin du xviii e  siècle et le début du xix e parachèvent le morcellement du peuple croate. Un premier knèze (« roi », ou « prince ») dalmatien, Radoslav, est attesté vers l'an 688 (source ?). En 1991, après que la Croatie a déclaré son indépendance vis-à-vis de la République fédérale socialiste de Yougoslavie, la région redevient un champ de bataille entre indépendantistes croates et pro-yougoslaves serbes : la flotte yougoslave fait le blocus des côtes et bombarde les ports. Il est reçu à la cour du duc Trpimir Ier de 846 à 848, ce qui témoigne de l’ouverture de la société slave de Dalmatie à la religion chrétienne. © 2020 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Dominée par Venise (à l'exception de Dubrovnik) de 1420 à 1797, elle est restée ensuite austro-hongroise, sauf pendant l'intermède napoléonien des Provinces Illyriennes (1805-1814), jusqu'à la naissance de la Yougoslavie en 1918. Son importance stratégique s'était aussi réaffirmée puisque les Barbares avaient traversé les provinces frontières pour parvenir en Italie. Contribution a l'etude de6 agglomerations et des communications antiques en Bosnie orientale ? Mais il n’en reste pas moins que le début de la christianisation croate peut être située au moins à partir du début du IXe siècle – comme tendent à le montrer les fonts baptismaux du prince Višeslav datant de cette époque. En Dalmatie, et dans les régions limitrophes, cette période marque l’établissement successif des Lombards, des Avars, puis des Slaves. En effet, la destruction de la cité dalmate de Salone (historiquement la capitale de la Dalmatie) par les Avars en 615 a contraint ses habitants à se réfugier à l'intérieur et autour du palais de Dioclétien — évènement fondateur de la ville de Spalato (Split). Le 17 août 1990 à Knin, sous l'impulsion du colonel Ratko Mladić nommé dans ce but dans cette ville, les Serbes, majoritaires en Dalmatie du nord, déclarent vouloir rester Yougoslaves et refusent que la Dalmatie du nord intègre la République de Croatie. La Dalmatie (en croate Dalmacija, en italien Dalmazia, en latin Dalmatia) est une région historique littorale des Balkans, le long de la mer Adriatique, aujourd'hui partagée entre la Croatie qui en possède la plus grande part, le Monténégro et l'Herzégovine. Les habitants croates peuvent regagner leurs foyers, tandis que ce sont cette fois les Serbes — plus de 250 000 — qui sont chassés et qui se replient en République serbe de Bosnie. Le royaume de Croatie, incluant la Dalmatie continentale, eut plusieurs capitales successives : Biaći, Nin, Biograd, Šibenik, Knin, Split, Omiš, Klis et Solin.