Le plus ancien épithète de Diane était Trivia. Selon la tradition transmise notamment par Tite-Live, il aurait été fondé par le roi Servius Tullius qui aurait institué un culte fédéral auquel participait l'ensemble des Latins affirmant la domination de Rome sur le Latium. Mielikki, déesse des forêts et de la chasse. Jeune Diane par Louis-Maurice Boutet de Monvel (Salon de 1893). Artémis: Diane: Déesse de la Chasse et de la … 1 juil. 2019 - Explorez le tableau « Diane Ἄρτεμις » de Chevalier retrouvé, auquel 122 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. D'un côté, fière et insoumise, elle est entourée d'animaux sauvages. Diane (1658) Le GUERCINO. Les Romais avaient trouvé une explication toute naturelle dans le fait que c'était Servius Tullius, fils d'esclave et protecteur des esclaves, qui aurait institué son culte à Rome[8]. Jupiter l'arma lui-même d'un arc et des flèches, et la fit reine de la chasse. Ses deux sanctuaires les plus anciens sont celui de Capoue, où elle portait le nom de Diana Tifatina, et celui d'Aricie (sur les bords du Lac de Némi, près de Rome), où elle était appelée Diana Nemorensis, la Diane des Bois. Cela est probablement apparu comme un prolongement de son association avec la Lune, dont on croyait que les cycles correspondaient au cycle menstruel, et qui servait à suivre les mois de la grossesse[4]. C'est pour cette raison que ces trois déesses reçurent de l'oracle d'Apollon le nom de Vierges blanches. Diane y reproduisait les deux éléments de son personnage aricien, le fécondant et le politique : elle y patronnait les femmes et donnait la suprématie[6]. Equivalence d'Artémis chez les Romains ? Dans son sanctuaire d'Aricia, les fidèles ont laissé à la déesse des offrandes votives en terre cuite, sous la forme de bébés et de ventres (utérus), et le temple offrait également des soins aux chiots et aux chiennes gestantes. Voir plus d'idées sur le thème mythologie romaine, mythologie, romain. Trivia vient du trivium latin, « triple voie » et fait référence à la tutelle de Diane sur les routes, en particulier les intersections en Y ou les croisements à trois voies. Le nom d'Hécate, déesse grecque également associée à la frontière entre la terre et le monde souterrain, s'est attaché à Diane pour son aspect lié au monde souterrain à la suite de l'influence grecque. 2017 - Explorez le tableau « Mythologie romaine » de Katty Hayez, auquel 104 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Diana a souvent été considérée comme une déesse associée à la fertilité et à l’accouchement, ainsi qu’à la protection des femmes pendant le travail. Artémis ou Diane est la déesse de la nature et du monde sauvage, de la chasse, de la virginité, de la chasteté, des accouchements, de la lumière et de la lune. Cette identification semble avoir commencé très tôt, sans doute dès le VIe siècle avant notre ère, par l'intermédiaire des colonies grecques d'Italie méridionale, et en particulier de Cumes. Fille de Jupiter et de Latone, Diane est la déesse de la chasse chez les romains. De par l’expérience de l’accouchement de sa propre mère, elle est une Déesse qui est également associée à la fécondité et aux nouveau-nés. Portrait de la Margravine Louise-Henriette de Brandebourg par Willem van Honthorst (1643), Utrecht, Centraal Museum. Cette prise en charge des nourrissons s'est également étendue à la formation des jeunes et des chiens, en particulier pour la chasse[4]. Témoin des douleurs maternelles, elle conçut une telle aversion pour l'accouchement, qu'elle demanda et obtint de son père la grâce de garder une virginité perpétuelle comme Minerve (Athéna) déesse de l'intelligence et protectrice d'Athènes, et Vesta, déesse du foyer. La racine indo-européenne *d(e)y(e)w signifie le ciel lumineux ou ciel diurne, que l'on retrouve également dans le latin deus (dieu, originellement dieu du ciel diurne), dies (jour), et dans le nom de Jupiter, contraction de *Dius Pater[2]. Diane serait donc à l'origine la « Divine », c'est-à-dire l'incarnation féminine de la lumière du jour, substantivation d'une forme adjective. Avec ce nombreux cortège, elle se livre à la chasse, son occupation. Green, « il ne s'agissait ni de déesses différentes, ni d'une fusion de déesses différentes. Diana a souvent été considérée comme une déesse associée à la fertilité et à l’accouchement, ainsi qu’à la protection des femmes pendant le travail. La position géographique du sanctuaire de Diane au cœur des monts Albains, berceau ethnique des Latins témoigne de l'ancienneté de son culte[5]. Voir plus d'idées sur le thème Déesse de la chasse, Art, Mythologie grecque. (1) « Diane de Versailles ». Cela est probablement apparu comme un prolongement de son association avec la Lune, dont on croyait que les cycles correspondaient au cycle menstruel, et qui servait à suivre les mois de la grossesse[4]. https://mythologie-grecoromaine.fandom.com/fr/wiki/Art%C3%A9mis?oldid=805, Tout ou partie de cet article est tiré de. Dictionnaires et encyclopédies Britannica, Larousse et Universalis. Parmi les représentations célèbres de ce moment, on peut citer : Statue de Diane chasseresse sur fond de paysage par Charles Meynier (musée de la Révolution française). Les végétaux attribués à Artémis sont la myrte, le sapin blanc, l'amarante, le cyprès, le cèdre, le noisetier, le saule, la marguerite, l'armoise commune, le palmier dattier et le noyer. Les animaux favoris d'Artémis sont l'ours, la biche, le cerf blanc (qu'elle utilise parfois comme monture) et les chiens. Les poètes la dépeignent tantôt sur un char traîné par des biches ou des cerfs blancs, tantôt montée elle-même sur un cerf, tantôt courant à pied avec son chien, et toujours entourée de ses nymphes, armées comme elle d'arcs et de flèches. Les Romais avaient trouvé une explication toute naturelle dans le fait que c'était Servius Tullius, fils d'esclave et protecteur des esclaves, qui aurait institué son culte à Rome[8]. Dans la mythologie romaine, Artémis est assimilée à la déesse Diane, fille de Latone (Léto) et de Jupiter. Sa location est remarquable car l'Aventin est située hors du pomerium, c'est-à-dire hors du territoire originel de la cité. Ailleurs on l'a parfois représentée avec trois têtes, la première de cheval, la seconde de femme ou de laie, et la troisième d'un chien, ou encore celles d'un taureau et d'un lion[réf. Diane, comme Phébus et leur mère seront sans cesse poursuivis par la malédiction de Junon et devront se défaire des sorts qu’elle leur jette. Un théâtre dans son sanctuaire au lac de Nemi comprenait une fosse et un tunnel qui auraient permis aux acteurs de descendre facilement d’un côté de la scène et de monter de l’autre, indiquant un lien entre les phases de la lune et une descente de la déesse de la lune vers le monde souterrain[4]. Voir plus d'idées sur le thème Mythologie, Art, Egypte pharaon. Diane, la chasseresse par Guillaume Seignac (1870 - 1924), Diane comme personnification de la nuit par Anton Raphael Mengs (vers 1765), Diane, cantate sur un texte de Jean-Baptiste Rousseau de Nicolas Bernier, Diane et Endymion, cantate sur un texte de Louis Fuzelier ou de Jean-Baptiste Rousseau, La Diane de Fontainebleau, divertissement de Henry Desmarest (1686). Son père est le Dieu Jupiter, connu pour ses aventures extraconjugales qui rendent folle Junon, sa divine épouse. Dans son sanctuaire d'Aricia, les fidèles ont laissé à la déesse des offrandes votives en terre cuite, sous la forme de bébés et de ventres (utérus), et le temple offrait également des soins aux chiots et aux chiennes gestantes. Dans l'art grec proprement dit, c'est surtout la chaste Diane, la Diane chasseresse, amante des bois et des montagnes, la déesse fière et hautaine, la resplendissante reine des nuits, que la sculpture et la gravure ont le plus souvent représentée.